mardi 31 janvier 2012

Abolir la prostitution...

Abolir la prostitution ne serait efficace qu'à condition de préalablement abolir le mariage, cette prostitution institutionnelle.

Ce sont les pendants de la même paire de boucles d'oreilles. le mari se paye sur la dot et réclame l'exclusivité des services que lui offre une main-d'oeuvre dévouée corps et âme grâce à des milliers d'années d'endoctrinement religieux et politique.

Bon, on fait la révolution?
(image : Femen, groupe d'activistes féministes ukrainiennes.)

mercredi 11 janvier 2012

Monstrueux, monstrueux

Eh oui, l'avenir est radieux et adieu tête de veau chiraquienne, vaches folles, cochons transgéniques, couvées de batterie, tout irradie dans le meilleur des mondes fissiles.
Fukushima? c'est fini.
Tchernobyl? c'était le bon temps , hein? ;)
Three Miles Island? me rappelle pas. 'T'étais trop jeune.

Bref.



Pas étonnant que j'aie souffert d'un tout petit passage à vide ces derniers temps, que je mesure par le silence du présent blog ces derniers mois alors que les deux précédents, Fluffytown et Flâne la bombe, étaient florissants il y a un an ou deux. Certes, comme dit Gérard Longuet, j'ai des excuses, ma vie a changé en profondeur, elle s'est rétractée de Sydney à Paris, tu parles d'un choc spatio-culturel, le passage de l'horizontal au vertical, du soleil au gris sur gris dans du gris, d'un réseau social construit de rien en dix ans au néant de la non-carrière ; mais je sais très bien me débrouiller avec encore moins.

Pas étonnant que je morfle un peu. Les gouvernants de la démocratie d'aujourd'hui, du jour d'aujourd'hui, du jour d'au jour d'aujourd'hui, etc, livrent le bâton à phynances aux financiers et aux directeurs de business multinationaux. Aux entrepreneurs et aux banquiers les bénéfices, aux citoyen(ne)s les dettes. Deux ans que je n'ai pas de boulot, sauf un, de six mois, par un piston temporaire qui a fini en eau de boudin, voire en déchet nucléaire. Tu sais : ça ne présente aucun danger, mais personne ne veut de ça près de chez soi. Deux ans que je n'ai pas d'atelier pour faire mon nanart et me replie sur un ordinateur que j'aimerais jeter par la window.

Enfin, ayant eu enfin au jour du jour d'aujour que fut le jour d'aujourd'hui le signe qu'on lisait et appréciait mon blog, je m'y remets. Au moins c'est une bonne façon de mettre des répliques de mes travaux qui ne se perdront pas, comme les originaux stockés sur des disques qui finissent par devenir illisibles. Et ça, ce n'est qu'un des signes concrets d'un des plus monstrueux signes de ce temps qu'on nous colle comme étant "le nôtre".